Le 18 avril 2025, le Conseil d’Etat a rejeté le recours de huit associations pro-loup qui attaquaient des évolutions que nous avions durement acquises sur la règlementation des tirs dérogatoires.
Pour le juge, la nouvelle règlementation respecte le principe de précaution en matière d’environnement car elle organise la prévention des dommages causés à l’élevage par une réponse adaptée à la prédation.
Adaptée car plus de 10.000 animaux domestiques sont tués chaque année (dont 12 525 en 2022), et parce que rien ne présage une inversion de la tendance, en dépit de la dépense publique qui explose (près de 40 millions d’euros dépensés en 2024) et de la population de loups qui ne cesse de s’étendre.
Conséquences : les éleveurs pourront toujours déployer trois tireurs sur un tir de défense simple, utiliser une caméra de vision nocturne, recourir au soutien des louvetiers qui pourront se munir de lunettes de tirs à visée thermique, bénéficier d’autorisations valables pour 5 ans sur les tirs de défense simple, engager une procédure en reconnaissance de non-protégeabilité de leur troupeau …
Nous regrettons cependant le silence du juge quant à l’impact psychologique de la prédation sur les professionnels de l’élevage.
Ouvrons les yeux et cessons de marcher sur la tête !