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Notre histoire

L’Histoire de la FNSEA est intimement liée aux évolutions du monde agricole depuis l’après-guerre.

1946 – 1956 : Reconstruire la France

Dans la nuit du 13 au 14 mars lors de son Congrès constitutif, la FNSEA, alors composante de la Confédération générale de l’Agriculture, élit son premier président, Eugène FORGET, qui fait voter à mains levées le serment de l’unité paysanne. Constitué en 1954, le Cercle national des jeunes agriculteurs devient en mars 1956 un syndicat adhérent à la FNSEA, le Centre national des jeunes agriculteurs (CNJA).

1956 – 1966 : Moderniser l’agriculture

Cette période est marquée par l’essor de la mécanisation et par l’ouverture sur le marché européen. En 1962, la loi d’orientation marque un tournant de la politique agricole française : politique sociale, des structures et organisation des productions et des marchés.

1966 – 1986 : Développer les productions et conquérir les marchés

La FNSEA milite pour un renforcement de la politique des structures et encourage l’installation de jeunes agriculteurs. Renforcer l’enseignement, la formation, la promotion sociale, diffuser et vulgariser le progrès technique, économique et social, accroître la valeur ajoutée produite deviennent des priorités. La FNSEA s’investit aussi dans l’organisation des productions et des marchés, dans la compensation des handicaps naturels. Cette période voit aussi le lancement de la première conférence annuelle agricole avec le Gouvernement. Déjà, la crise économique pointe et perturbe l’évolution agricole. L’instabilité des échanges internationaux accroît les disparités de revenus entre les agriculteurs et le reste de la population.

Les agriculteurs de la FNSEA se mobilisent afin d’organiser la solidarité à tous les échelons (opérations paille). La loi de modernisation de 1980 vise à renforcer la compétitivité des entreprises agricoles alors que les agriculteurs français se sont lancés à la conquête de marchés extérieurs, d’abord européens, puis internationaux. Malgré les insuffisances certaines, cette loi est bien accueillie par les agriculteurs et le syndicalisme. Un an plus tard, l’Europe s’élargit avec l’entrée de la Grèce (1981), de l’Espagne et du Portugal (1986), ce qui nourrit autant de craintes que l’application des quotas laitiers (1984).

1986 – 1996 : Élargir les missions

Au cours de cette décennie, l’agriculture française prend véritablement une dimension européenne. Avec l’agro-alimentaire, elle accroît sa part dans l’excédent de la balance commerciale. La FNSEA pèse de tout son poids dans la réforme de la Politique Agricole Commune (PAC) et dans les négociations du volet agricole du GATT. Elle s’affirme ainsi comme le fer de lance de l’agriculture européenne

La FNSEA est aussi soucieuse d’assurer un développement harmonieux et équilibré du territoire et le maintien de l’emploi en agriculture et dans les zones rurales. Elle se rapproche des élus locaux des artisans et des commerçants.

La FNSEA poursuit sa réflexion sur l’Europe agricole, en explorant notamment les voies de l’élargissement aux pays d’Europe Centrale et Orientale et les moyens de conforter l’agriculture multifonctionnelle (fonction économique de production, fonction territoriale et environnementale, fonction sociale) qui fonde l’identité agricole européenne.

1996 – 2003 : Répondre aux nouveaux enjeux

Le métier d’agriculteur doit s’adapter à d’importants changements. Depuis la crise de la « vache folle » la question de la sécurité des aliments est omniprésente et l’activité agricole doit répondre aux attentes de consommateurs de plus en plus exigeants. La FNSEA prend position en faveur de l’agriculture raisonnée et d’un développement de l’agriculture vers des productions non alimentaires. Elle s’attache aussi à sécuriser le revenu des agriculteurs par des outils publics de gestion des marchés.

Après la nouvelle réforme de la PAC adoptée en 1999, la FNSEA s’efforce de redéfinir la mission des paysans par le concept de multifonctionnalité, consacré par la loi d’orientation de 1999 : produire des produits sains d’origine connue, occuper et gérer l’espace en préservant la nature, contribuer à l’emploi et à l’animation du milieu rural.

Alors que se préparent l’élargissement de l’Europe et une nouvelle politique agricole commune, qui imposera de détacher les aides des volumes produits, le syndicalisme agricole s’interroge sur l’avenir de l’agriculture et engage une réflexion sur les moyens d’adaptation aux nouveaux enjeux.

2003 – 2020 : L’environnement au cœur des priorités

La réforme de la PAC de 2003 marque un tournant pour l’agriculture française. Désormais déconnectées de l’acte de production, les aides européennes ont pour ambition de donner aux producteurs davantage de latitude pour adapter leurs productions aux réalités des marchés. Apparaît aussi à partir de cette période, une plus grande prise en compte de l’environnement, avec la mise en place de la conditionnalité des aides et du développement rural marqué par un renforcement du second pilier de la PAC. Cette tendance sera confirmée par le Bilan de Santé de la PAC de 2008 et traduite dans la réforme de 2009. Si la FNSEA s’implique pleinement pour que la PAC soit la plus juste et équitable possible, elle rappelle aussi que le revenu des producteurs doit d’abord et avant tout, être constitué du prix. Et si la production de denrées alimentaires est la raison d’être des producteurs français, les autres filières non alimentaires notamment, ont elles aussi, un rôle à jouer.

Et parce que cela constitue un levier majeur de la compétitivité, la FNSEA milite pour le renforcement de l’organisation économique au sein de laquelle, les producteurs, par les organisations de producteurs, les inter-professions, doivent se faire entendre. Depuis, la FNSEA inscrit ses exploitations agricoles dans une croissance durable économiquement, mais aussi sur le plan environnemental en rappelant que les agriculteurs sont les premiers gestionnaires de la ressource naturelle, et sociale en soulignant que le monde agricole est un acteur majeur de l’emploi en France.

En février 2014, la FNSEA, avec ses partenaires du Conseil de l’Agriculture Française, réunis les Etats Généraux de l’Agriculture pour apporter des solutions rapides aux problèmes rencontrés par le secteur au sens large sur les thèmes de l’emploi, de la simplification et de la compétitivité.

Xavier Beulin, jusqu’alors président de la FNSEA décède brutalement le 19 février 2017. En mars 2017, Christiane Lambert lui succède et devient la première femme présidente du syndicat.

Promesse de campagne du candidat Emmanuel Macron, les Etats Généraux de l’Alimentation sont lancés le 20 juillet 2017. Ils s’organisent en deux chantiers : un premier chantier consacré à la création et à la répartition de la valeur et un deuxième chantier portant sur une alimentation saine, sûre, durable et accessible à tous. Avec deux à trois participants par atelier, la FNSEA a fortement contribué à cet exercice inédit, qui a permis de mettre autour de la table tous les représentants de la production, de la transformation et de la distribution, des consommateurs et dix ministères. Elle y a formulé des propositions concrètes visant à enrayer la destruction de valeur dénoncée par tous et s’assurer que cette valeur parvienne jusqu’aux producteurs. C’est à cette seule condition que ces derniers seront à même de moderniser leurs exploitations et de faire évoluer les pratiques pour mieux répondre aux attentes des consommateurs.

Parallèlement, le 14 novembre 2017, la FNSEA lance aux côtés de 39 organisations une démarche historique et inédite : le Contrat de solutions. Basé sur des solutions concrètes, efficaces, durables et acceptées de tous, ce contrat vise à protéger toutes les cultures sur l’ensemble du territoire français et constitue une réponse concrète aux attentes sociétales sur l’utilisation des produits phytosanitaires tout en garantissant la productivité et la rentabilité des exploitations agricoles.

Le 1er juillet 2020, Christiane Lambert est réélue présidente de la FNSEA avec l’élection d’un nouveau Bureau, des secrétaires généraux et des vice-présidents.